jeudi 15 avril 2010

Charlotte Gainsbourg - IRM

J'étais assise sur le balcon l'autre soir

Quelques lueurs à peine dans la rue

Concentrée à écouter les sonorités nouvelles qui s'appropriaient mes oreilles

Les bombardant de bourdonnements

Leur infligeant le beat contagieux d'un album enveloppant

Et quel album
À réserver pour une écoute bien isolée du monde entier

http://www.charlottegainsbourg.com/#/album_fr

dimanche 4 avril 2010

When science meets compassion

Compassion is the word of honour this week

For those of you who aren't already aware, I am spending a week up North with my father and his wife Jean to help them out in what we could call those "challenging" times for them.

Funny enough, while sitting back and relaxing on the bus taking me to my weeks' destination, I came across an article about how scientists and researchers are thoroughly studying how to bring out the best of sentient beings. Those studies are taking place at the Center for Compassion and Altruist Research and Education at Stanford University (CCARE) and are conducted by scientists coming from all fields : phsychologists, neuroscientists, physicians and religious scholars. The objective of CCARE is to find answers as to where altruist resides, both through brain and behaviour studies of people from various paths of life, out of which you will find of course meditation practitioners. If results are indeed found, how can we extrapolate and create training to make us more compassionate. I found this article very interesting simply because it exposes a global issue (in those time of profound violence) from the bright side of things, instead of the opposite.

To learn more, visit
https://www.stanford.edu/dept/psychology/system/files/ccare_pdf7_050809.pdf

Hopefully, this post will reach both my rationnal and spiritual minded readers :o)

vendredi 26 mars 2010

Angus & Julia Stone

This song just keeps getting under my skin each time I turn it on

Australian group I discovered a few months ago.

And what better opportunity to put it online : the release of their new album on March 30th
http://www.myspace.com/angusandjuliastone

Je m'excuse à l'avance pour mes lecteurs francophones...
Mais les lecteurs internationaux se multiplient... Et qui dit exportation, dit quelques clins d'oeils anglophones :o)

dimanche 28 février 2010

Un véritable marathon théâtral

Lipsynch
Une nouvelle pièce signée Robert Lepage

8h30
Durée

4 + 1 pause repas
Nombre d’entractes

Le tout composé de tableaux qui oscillent entre 55 minutes et 1h30

Allez voir le montage vidéo fait par La Caserne… vous y saisirez tout de le ton
http://lacaserne.net/index2.php/exmachina/gallery_video/#id=album-42&num=0
À tout coup, le lien m’a fait faux bond, mais en pesant sur « BACK », il revient à la page originale et le vidéo fonctionne à la 2e tentative

Difficile de soutenir l’intérêt du spectateur en lui livrant à la fois pertinence, profondeur et humour pour le tenir en haleine tout au long de la durée de la pièce.

Il n’en demeure pas moins que les sujets traités par Lepage sont passionnants. Étant un citoyen culturel du monde, en perpétuel mouvement, il n’est pas surprenant d’observer encore une fois dans cette pièce sa fixation pour les transports, les lieux de transit et les rencontres que ceux-ci amènent. À cette obsession, j’adhère complètement puisque j’en suis moi-même une indomptable et heureuse victime. En plus du sujet, il met en scène les transports avec la dextérité d’un marionnettiste accompli qui tire les ficelles de sa technique pour nous faire croire au lieu recréé sur scène. Un mélange de décor, de projections visuelles, de trame sonore et d’ingénieuses inventions techniques. Il faut voir comment il recrée un wagon de métro qui roule, qui arrête en station pour accueillir ses prochains passagers et qui repart vers la prochaine, pour laisser derrière les passagers précédents.

Mais le principal sujet de Lipsynch est la voix… en fait, la voix qui se décline ensuite en parole et en langage. Trois déclinaisons de cet organe invisible qui nous définit tant, une empreinte sonore unique à chacun. On passe par toutes les extensions de la voix : l’opéra, les langues et leurs accents propres (la pièce se joue en français, anglais, espagnol et allemand), la schizophrénie avec les voix dans notre tête, le métier de monteur sonore, l’analyse vocale, la communication, la science de la parole et j’en passe. Passionnant.

Même si certains tableaux sont plus ardus et sombres ou semblent moins pertinents, il n’en demeure pas moins que l’on assiste à une véritable fresque…Dense dans son propos tout autant que dans sa mise en scène et sa technique, menée de mains de maîtres par une équipe d’arrière-scène plus nombreuse que les comédiens eux-mêmes et sollicitée à tous les instants.

Un happening signée Robert Lepage
Très heureuse d’y avoir assisté :o)

jeudi 11 février 2010

Why do most mergers & acquisitions end up in disaster?

Pas trop sorcier quand on y pense...
Dans ce cas, pourquoi les plus grandes corporations n'y réussissent que dans une proportion de 10 à 20%... trop avares, trop dictatoriales

Voici un extrait d'un texte publié ce matin par Clotaire Rapaille, une sommité dans le monde du marketing & des communications. Comme il le décrit dans ses publications, son approche au marketing est unique. "It combines a psychiatrist's depth of analysis with a businessman's attention to practical concerns"

Fiat is taking over Chrysler after Daimler lost billions trying to do exactly the same thing. Time Warner and AOL ended up in a fiasco. GM lost Saab, Ford lost Jaguar and Land Rover and today we have the battle of Kraft taking over Cadbury.

Why do most of these mergers and acquisitions end up in disaster?

Because they don't know the code... they don't know their own code - their corporate code. They don't understand that a corporation is a culture (rituals, myths, heroes) and has a code. They also don't know the code of the company they want to acquire or merge with.

dimanche 7 février 2010

Annie Leibovitz

Inspirante, douée et connue de tous



Annie Leibovitz a défrayé la manchette l’automne dernier en raison d’une très mauvaise gestion de ses finances, l’obligeant à potentiellement être dépossédée non seulement de tous ses actifs, mais également de la propriété intellectuelle de son œuvre… ses photos étant évaluées à près de 50 millions (aucune nouvelle récente quant à l’entente prise entre Leibovitz et la Art Capital Group pour le prolongement du délai de remboursement de sa dette)

A-t’on déjà vu artiste rimer avec bon gestionnaire ?
La question est close
Son œuvre, c’est autre chose
À voir le documentaire "Life through a lens" réalisé par PBS

lundi 25 janvier 2010

Elle et lui

Questionnements et angoisses amenés par l’un
Clarté et exaltation par l’autre
Se fuyant mutuellement
Même si lié indissociablement

Il dégringole vers le sol
Elle se demande si c’était la bonne chose à faire
Il la fait taire, contrôlant le pas suivant et l’extension qui suivra
Il émerge de son inconscience mécanique
Elle n’est plus maître… s’installe la panique
Il occupe tout l’espace, au-delà de ce que nos doigts peuvent effleurer
Il transcende sa matérialité
Laisse voir sa fragilité, sa force, sa spontanéité
Il intensifie sa portée
Elle perd son assurance
Perte de contrôle effrayante
Menant pourtant à la réunification transcendante

Il lui avait promis
Elle repart épanouie

Petit texte sans prétention que m’a inspiré ma prof de danse la semaine dernière. La danse contemporaine amène avec elle une spiritualité corporelle. Ce qui en soit est assez dichotomique puisque spirituel rime rarement avec matérialité. J’ai toujours été la première à louanger l’esprit et ses innombrables possibilités, laissant à mon corps sa fonction première de simple véhicule de l’immatérialité.

Les choses changent… et c’est bien tant mieux ainsi !

mercredi 30 décembre 2009

Je vous évite les palmarès que les revues et journaux culturels vous servent depuis quelques semaines, mais je ne pouvais passer sous silence un disque que j’ai écouté et ré-écouté en 2009.

Une langue simple mais ô combien poétique.

Une langue bien de chez-nous qui rappelle les classiques intemporels de Dédé Fortin.

Une musique si envahissante qu’on en oublie le monde qui nous entoure…

Il faut entendre la complainte du violoncelle sur la pièce « J’aime pas ça quand tu pleures » et l’harmonica présente sur presque toutes les pièces, mais qui nous prend droit au cœur et au corps sur la pièce « Sur tes seins »

Si vous n’avez pas déjà cet album en votre possession, courez vous le procurer.
Moon Grill de Martin Léon

Moments sublimes garantis

Mon cadeau de Noël pour tous les photographes amateurs parmi vous

Le voici
Ce cadeau que je vous offre

Une image vaut mille mots et à l'ère du "je n'ai pas assez de temps pour faire tout ce que je veux", la photo nous nourrit d'actualité en une fraction de seconde, en plus de rendre accessible la beauté du monde malgré sa laideur évidente.

Les photos les plus marquantes de 2009 selon le Boston Globe

Elles sont toutes magnifiques et significatives à leur façon. J'ai choisi de vous partager mes coups de coeur esthétiques, même si l'aspect humain me touche tout autant.

Régalez-vous et dites-moi ce que vous en pensez

Coups de coeur esthétiques
#14 - part 1
#32 - part 1
#40 - part 2
#9 - part 3
#29 - part 3
#38 - part 3

Ce que je ferais si j'étais victime d'un accident
#20 - part 1

http://www.boston.com/bigpicture/2009/12/2009_in_photos_part_1_of_3.html
http://www.boston.com/bigpicture/2009/12/2009_in_photos_part_2_of_3.html
http://www.boston.com/bigpicture/2009/12/2009_in_photos_part_3_of_3.html

vendredi 25 décembre 2009

Mes meilleurs voeux...

Quel moyen idéal que mon blogue pour envoyer mes meilleurs voeux à grande échelle.

Ce fut une année sous le signe de l'ivresse professionnelle (mes collègues seraient les premiers à en témoigner), brièvement interrompue par un renouement avec mes racines profondes de voyageuse. Une année où mes amis étaient éparpillés aux 4 coins du monde. Et comme je suis une piètre conservatrice de liens, je ne les ai que trop peu souvent sollicités au cours de cette dernière année.

Je suis en charge du feu de foyer ce soir.

C'est donc en m'assurant qu'il subsiste jusqu'à la fin de cette soirée du 25 décembre que je souhaite vous adresser tous mes meilleurs voeux.

Je vous souhaite la liberté. J'en conviens, c'est un voeu anodin, mais c'est celui de l'exhaltation, de la réalisation de soi-même et de nos convictions. C'est également celui que l'on souhaite souvent le moins, car il est beaucoup plus facile d'être contraint que d'être libre. Je vous souhaite donc d'user de cette arme qu'est la liberté à bon escient en 2010. Permettez-vous d'être heureux, de vivre ce qui vous habite et ce en quoi vous croyez. Oubliez les conventions à l'approche de cette nouvelle décennie.

All the best !
Avec tout mon amour
xxx

mercredi 23 décembre 2009

Les vacances à nos portes mais...



Promis, je vais décrocher !


But in the meantime, enjoy this pretty accurate graphic rationalization of the weeks that have just passed and of the ones to come :o)

dimanche 6 décembre 2009

Cinéma à votre portée

Tous les moyens sont bons pour faire du cinéma. C'est ce que le cinéaste anticonformiste Robert Morin nous prouve avec sa nouvelle fiction qui vient tout juste de voir le jour. Une fiction qui sera modelée jour après jour sous nos yeux, mais surtout dont la trajectoire pourrait dévier si les internautes se montrent habiles. Lancez-vous... Qui sait, peut-être que vous ferez parti du montage final !

Passez d'abord voir l'explication que Robert Morin
http://www.journalduncooperant.com/robert-morin/

Ensuite, c'est parti... notre coopérant en est déjà à sa 3ième journée

Blogue de Robert Morin alias Jean-Marc Phaneuf

dimanche 25 octobre 2009

L’univers de Boris Vian vous manque ?

N’allez pas croire à la résurrection de Boris Vian. C’est simplement qu’en lisant le Devoir ce weekend, on y parlait d’une auteure française en lisse pour le prix Goncourt : Véronique Ovaldé. En rien n’est-elle une des favorites pour remporter ce prestigieux prix, mais à la sortie de son dernier roman Et mon cœur transparent, Le Monde disait : « Dépaysement à tous les carrefours, trompe-l’œil et voyage enchanté dans un imaginaire aussi malicieux par ses images que par son verbe : Véronique Ovaldé occupe une place bien à elle dans la littérature française, où elle s’est assise d’une fesse sur le siège demeuré inoccupé de Boris Vian ».

Et maintenant pour l’auteur islandais, Sjon.
À la lecture du résumé de son livre La paupière de mon père, l’enfant en moi a été instantanément charmé.

Je n’ai pas encore eu la chance de m’attaquer à l’un ou l’autre.
Il s’agit donc de suggestions à tout hasard.

lundi 19 octobre 2009

The Red Chapel

J’ai rarement vu une foule aussi divisée à la sortie d’un film. Ce fut le cas du documentaire The Red Chapel, visionné samedi soir à l’Excentris. Je vous mets en contexte. Les personnages de cette arnaque sont 3 Danois, dont 2 d’origine Coréenne et dont l’un d’eux est un handicapé. Prétextant vouloir contribuer à l’échange culturel entre le Danemark et la Corée du Nord, ils se feront passer pour une troupe de comédiens voulant offrir une partie de leur patrimoine à travers la mise en scène d’un classique du théâtre Danois.

Toute cette comédie n’est en fait qu’un prétexte pour capturer sur pellicule le vrai visage de ce pays divisé dont le peuple est encore aujourd’hui otage de la dictature en place. Pyongyan, la ville fantôme, nous accueille à grands coups d’artères désertes, de saluts respectueux et de classes d’enfants si bien domptés qu’on se croirait dans une manufacture de robots dernier cris. Les seules personnes à habiter la capitale sont les amis de la dictature. Que ce soit par intérêt, par peur ou par conviction, ils disent oui à ce régime de peur se retrouver au-delà des collines verdoyantes entourant la capitale, où les leurs, ceux qui ont dit non, survivent dans des camps maintenus sous haute garde.

L’aventure des Danois s’avère très intéressante puisque l’hypothèse de départ se voit confirmé : l’échange culturel en Corée du Nord se fait à sens unique. Les instances coréennes assignées à nos 3 documentaristes Danois finiront par retirer toutes les composantes danoises du sketch proposé et réussiront même à y intégrer une dimension politique. Admirable de voir comment on ne peut se soustraire à la ligne de conduite et à la censure nord-coréenne.

Mais encore fallait-il que les Danois s’en mettent un peu sous la dent. Oui, nous obéirons au doigt et à l’œil à vos grotesques instructions, mais nous nous paierons votre gueule :o) C’est ainsi qu’ils liront un court poème devant la statut de Kim Jong-il, prétextant qu’il s’agit d’un poème d’un célèbre révolutionnaire Danois.

What love is

Love is like
pineapple
sweet &
undefinable

Avec tout le tact légendaire que l’on connaît aux asiatiques, ils s’inclineront devant la statut du dictateur à la lecture de ce poème. Imaginez un peu la scène. Et ce n’est pas la seule. Il en pleut tout au long du documentaire. Mais comme j’écris sur ce blog surtout pour moi, je m’épargnerai les innombrables exemples :o)

Bref, même si certains diront qu’il est éthiquement douteux de profiter de la condition d’un jeune handicapé pour s’offrir les nord-coréens sur un plateau d’argent, j’avoue avoir pris plaisir à voir ce pauvre peuple défendre avec autant d’ardeur ses convictions, sans jamais s’apercevoir qu’on se payait leur tête.

mardi 13 octobre 2009

Il était 16h15 lorsque j’ai pris place dans les tout nouveaux bancs, étonnamment confortables, du Cinéma Imperial pour voir le film Still Walking du réalisateur Japonais Hirokazu Kore-Eda. En lisant le descriptif fourni par le programme du FNC, je m’attendais à une fresque familiale à l’image du très bouleversant Celebration.

Et bien j’étais complètement à côté de la traque. Mais bon, je n’avais aucune idée du registre cinématographique de Kore-Eda. Cela étant dit, les réalisateurs japonais lorsqu’ils ne font pas dans les trucs complètement disjonctés, font dans le réalisme extrême, à l’image de leur peuple aux milles contradictions. Amateur d’action s’abstenir, ce film est un long fleuve tranquille, empreint de quotidienneté et de tendresse.

Simplement raconté, ce film nous présente une réunion familiale toute simple où parents et enfants sont réunis pour commémorer la mémoire d’un des leurs, ayant tragiquement perdu la vie dans une noyade. Cette famille aux accents banals utilise le rituel d’un quotidien connu de tous pour retrouver la connexion qui jadis les unissait. Malgré la distance qui les sépare, les inconforts et les vieilles querelles refont tout naturellement surface. Mais avec la finesse et la retenue que l’on connaît aux japonais.

Et c’est cette finesse qui fait la force du film. À certains moments, les voix stridentes des personnages fusent de toute part et l’on se dit « mais quelle cacophonie ». Quelques instants plus tard, on réalise qu’en fait, c’est une orchestration parfaite du chaos. Soudainement, tout n’est plus cacophonie, mais bien symphonie. Ajouté à cela la sobre mise en scène des actes les plus banals, les dialogues empreints d’honnêteté et les moments magiques tels celui du papillon jaune.

Saviez-vous que la croyance populaire au Japon veut qu’un papillon jaune est en fait un papillon blanc qui a réussi à survivre à l’hiver ? Le passage d’une étape à une autre ne se fait pas sans mutation. Quel beau parallèle pour un film qui nous parle du temps qui passe et des changements qui nous frappent inévitablement. Vive la poésie de l’Orient.

Sans être époustouflée par ce film, je dirai simplement que c’était tendre et beau.

lundi 12 octobre 2009

Le FNC s’ouvrait la semaine dernière alors que j’achevais ma tournée marketing 2010 dans la capitale nationale. Pas que je n’ai pas eu de plaisir, mais j’étais impatiente à l’idée de retrouver l’écran blanc sur fond de salle noire. Ces moments propres aux festivals de cinéma qui nous réservent si souvent de belles découvertes. Dans les prochains jours, nous serons 3 à balayer la programmation et à vous soumettre nos modestes impressions des visionnements auxquels nous aurons assistés.

3 esprits aux goûts forts différents, mais toutes 3 mordues de cinéma.
Le ménage à 3 ne fait que commencer :o)

mercredi 30 septembre 2009

Tempête à Sydney

Australienne d’adoption pour l’année en cours, ma copine Amélie a eu la surprise de sa vie en se réveillant le 23 septembre au matin. Une lueur rouge étouffante remplissait le ciel de Sydney : une tempête de sable. Quand j’ai vu cette photo, j’ai eu l’impression de revoir la scène d’ouverture de l’hypnotisant film de Ridley Scott, Blade Runner, où l’on voit ce qu’est devenue la ville de Los Angeles en 2019.

Contexte différent certes, mais l’effet est le même : surréaliste, inquiétant mais fascinant tout à la fois.

Quelques liens qui ont parlé de cet événement que l’on qualifie de rare

http://www.news.com.au/story/0,27574,26114486-29277,00.html
http://www.abc.net.au/news/stories/2009/09/23/2693643.htm

dimanche 27 septembre 2009

Inspiration signée Infopresse

Je reviens d’une journée infopresse, gonflée à bloc par toutes les idées insufflées par les conférenciers et les moments partagés avec des gens qui partagent les mêmes intérêts. Pas de comptable, pas d’ingénieur, pas de vendeur… que des créateurs d’événements qui abordèrent tour à tour l’aspect renouvellement de l’esprit créatif, médias sociaux et web, gestion et bien sûr des cas concrets pour voir toutes ces théories appliquées.

Je vous propose 2 intéressantes initiatives, que l’on appelle des Flashmobs, rapportés par un des conférenciers de l’agence Revolver.

Qu’est-ce qu’un flashmob ?
Un rassemblement d'un groupe de personnes dans un lieu public pour y effectuer des actions convenues d'avance avant de se disperser rapidement. Le rassemblement étant généralement organisé au moyen d'Internet, les participants (les flash mobbers) ne se connaissent pas pour la plupart.

Ce terme techno ainsi que plusieurs autres mentionnés aujourd’hui, m’ont fait réaliser à quel point je suis totalement déconnectée de l’univers de ces geeks.

Enjoy

Lancement annuel de sacoches Matt & Nat

Trafalgar Square, May 2nd

Et un dernier exemple de médias sociaux utilisés à bon escient

Rockcorps de l’agence londonienne Orange

lundi 7 septembre 2009

L’heure est à l’originalité pour l’imprimé web

Un des seuls magazine canado-anglophone « worth while reading » selon les dires de plusieurs : Le Walrus. Outre un contenu intéressant, c’est le premier magazine à faire la promotion de chacune de ses éditions sous forme de bande annonce sur le web. Allez y jeter un coup d’œil, ça vaut vraiment la peine. Qui plus est, l’édition qui nous intéresse, traite de la bataille des plaines d’Abraham. Voir le 2e post dans la colonne de droite pour le trailer ou encore http://vimeo.com/6161708

Autre article intéressant : Point of no return traitant du défi quotidien que rencontre la télévision canadienne anglophone face à la popularité de la télévision américaine, sujet qui me touche personnellement puisqu’intimement lié à mon bagage académique.

Pour les plus philosophes d’entre vous, vous trouverez aussi sur le site du Walrus le blogue de l’auteur et professeur Joseph Heat de l’université de Toronto, dont le titre d’un des livres a tout de suite attiré mon attention :
Filthy Lucre: Economics for People Who Hate Capitalism

Bref, un site qui vaut le détour et qui de surcroît, nous donne une perspective plus globale des sujets et enjeux qui touchent le reste du pays.

Addicted to TV, welcome to cucirca.com

J’ai souvent tempêté contre la télévision, qu’elle soit québécoise, canadienne ou américaine. Média de masse, nivelant par le bas, pour les oisifs sans envergure intellectuelle… bref, vous pouvez imaginer toutes les insultes dont j’ai traités nos irréductibles téléspectateurs. Et bien je me suis prise, il y a quelques temps (shame on me), à écouter des téléséries américaines qui ne sont malheureusement pas diffusées sur notre réseau canadien. Et j’ai aimé ça :o)
Pour ceux d’entre vous qui se découvrirait ce petit péché et qui ne sont pas hyper techno, j’ai facilement trouvé plusieurs séries sur le site
www.cucirca.com sans pour autant faire dépasser la limite autorisée par Vidéotron pour l’internet haute vitesse. Un deux dans un.