mercredi 22 avril 2009

Fêtons Miles Davis

C’est très précisément aujourd’hui à 17h00 il y a 50 ans que se terminait l’enregistrement du légendaire album Kind of Blue par Miles Davis. Cet album phare qui fête son demi-siècle n’a rien perdu de son lustre. Tout au contraire… Le temps qui passe nous permet d’apprécier le génie de ce disque. Album mythique non seulement pour le jazz, mais pour l’ensemble du monde musical. Ce soir, plutôt que d’assister à l’élimination du Tricolor, tamisons les lumières, allumons un cigare et écoutons la trompette de Miles

Hommage à « Kind of Blue » – you tube

lundi 13 avril 2009

Céline est en croisade

Je serai brève… :o)

C’est la semaine dernière que les cinéphiles québécois ont fait leurs adieux à 2 des 3 salles du complexe Ex-Centris. Apparemment, une ambiance très morne y régnait. Les cinémas Beaubien, du Parc, Quartier Latin & AMC Forum promettent d’absorber partiellement la programmation internationale pendant la construction du complexe parallèle qui devrait voir le jour d’ici 2011-2012. Toutefois, au contraire de Daniel Langlois qui pouvait se permettre de garder à l’affiche des films au minimum 3 semaines peu importe leur succès public, les cinémas de la relève temporaire ne peuvent se permettre un tel caprice. C’est ici que vous et moi entrons en jeu. De la propagande vous direz? Peut-être… Mais nous qui nous targuons d’être un peuple d’artistes qui crie à tous les vents l’importance d’exporter notre savoir-faire et notre talent, ne devrions-nous pas aussi encourager les percées culturelles étrangères ? La réponse est oui. Si nous désirons encore avoir accès à la diversité culturelle et sociale de d’autres cinématographies, nous devons nous manifester maintenant. Cessons de consentir à la piètre offre filmique qu’on nous recèle, en troquant un blockbuster américain pour un film danois sous-titré. Nous devons remplir ces salles de visionnement, prouver qu’il est possible pour une œuvre de survivre même si elle est différente. Je compte sur vous.

Sans dénigrement aucun pour la cinématographie hollywoodienne
Faut simplement ramener le débalancement à un niveau acceptable

Fin de l’édito

samedi 4 avril 2009

Comment retracer le groupe sanguin de peuples anciens

Certains d’entre vous ont sans doute déjà entendu parler de l’alimentation selon votre groupe sanguin. Une collègue de travail ontarienne me faisait il y a quelques semaines les louanges de ce régime d’alimentation. Après avoir fait quelques recherches pour en connaître les vertus et principes, j’ai découvert que mon groupe sanguin (A négatif, qui soit dit en passant est un groupe rare) est apparu quelque part en Asie ou au Moyen-Orient entre 25 000 et 15 000 ans avant notre ère… ce qui correspond à la période où il y eut le développement de l’agriculture permettant ainsi l’établissement des communautés sédentaires et des habitats permanents. En bref, si je décide de suivre à la lettre ce régime, je devrais consommer de manière très restreinte de la viande… hummm I don’t think so !

En discutant avec Sébastien slash «celui qui cherche de manière permanente une explication pour tout» :o), il m’a demandé comment on pouvait arriver à reconstituer le groupe sanguin d’une population ayant vécue à une époque si lointaine de nous. Bonne question.

Je me suis donc mise à chercher.


La réponse à cette question est la paléosérologie, c’est-à-dire l’étude du sang ancien. En bref, il est possible de dresser la carte de la répartition des groupes sanguins au sein d’un peuple antique en étudiant les restes humains exhumés. Pour les intéressés, vous pouvez consulter un exemple d’étude sur des tissus anciens d’égyptiens, issue d’une revue scientifique, Persée.

Sujet très à propos alors que l’on traite de « la grande révolution de l’alimentation » dans une série documentaire présentée à Radio-Canada.