jeudi 31 mars 2011

Réflexions sur le péché, la souffrance, l'espérance et le vrai chemin

Sur recommandation d’un ami, j’ai ajouté à mes modestes rayons littéraires une œuvre de Kafka, souvent oubliée, négligée, ou tout simplement non-citée lorsque vient le temps d’aborder le grand Franz sur les bancs d’école. Pourquoi ? Probablement parce qu’il appartient à cette catégorie de livres qualifiée de recueil, de compilation, pour dire plus contemporain et juvénile. Des écrits inspirés et issus de sombres moments d’illuminations qui à la manière des idées qui frappent notre esprit de manière brève et précise, se doivent d’être mises sur papier au moment où elles émergent… car il est fort à parier qu’elles ne rejailliront pas. Des étoiles filantes.

C’est donc à la lecture de pages étoilées que Kafka nous convie. De courts textes, pas plus de quelques lignes, des pensées qui ressemblent à des pierres que l’on poserait au sol pour tracer son chemin, ou le retrouver si l’on s’en écarte. Les pages invitent à une lecture parcimonieuse, à petites doses, suscitant plutôt la retenue contemplative que la gourmandise. Il m’est arrivée à plusieurs reprises de volontairement laissé passer quelques wagons de métro au temps où je lisais ce livre, simplement pour accueillir la réflexion, la laisser prendre toute la place, intellectuellement et physiquement, dans l’immobilité.

Remercions son ami et éditeur Max Brod d’avoir fait fi des dernières instructions de Kafka, qui avait explicitement demandé à ce que tous ses écrits non-publiés (notamment ceux-ci) ne le soient jamais. Il ne voulait pas en faire offrande à la littérature, voulait qu’ils soient brûlés. Pour ceux qui l’ignoreraient, Kafka était un homme complexe qui jetait un regard plus que sévère sur son œuvre. Difficile pour nous aujourd’hui de le comprendre tant il est une figure marquante de la littérature. Et c’est tout justement sur cet angle que la préface porte un regard.

« Le grand théâtre Kafka, le succès de sa littérature n’existerait pas sans ses sombres coulisses, tous ces petits cahiers où l’homme aux yeux profonds, avec les moyens du bord, trois fois rien, lui-même, bricolait chaque jour ces étonnantes créatures qu’il allait lancer sur la piste, en pleine lumière. C’est là qu’il reste, lui, avec ses grands tourments d’âme dans sa pénombre; il y règne, seul à jamais. Ne faisons pas mine de le comprendre. Nous, le néant n’est pas notre élément. Tâchons déjà de le lire, avec admiration et gratitude. »

C'est donc ce que j'ai fait avec humilité

dimanche 20 mars 2011

Comic Life



Pour ceux qui, tout comme moi, n'ont aucun talent en dessin...

Mais qui se débrouillent pas mal avec un 35mm, voici l'occasion venue de transformer vos photos en BD...

Et de perdre une soirée à "bizouner" dans un nouveau logiciel...


Perdre est un bien grand mot

Plaisir coupable, je me suis bien amusée









Bon...
Je sais que t'as pas accepté que je me serve de ta tronche sur mon blog, mais je suis certaine que tu m'en voudras pas trop ;o)




samedi 19 mars 2011

Un loup aux mille facettes


Une installation qui me parle beaucoup
Un loup à 6 pattes
Recouvert de petits bouts de miroirs inégaux
Laissant sur son passage une traînée de peaux de loups

Artiste ?
Lieu d'exposition ?
Interprétation ?

Je ne vous dis rien... du moins pas tout de suite
Je veux vous entendre
Ça vous touche, vous intrigue, ça évoque, ça provoque une réaction ?

Dites-moi

dimanche 6 mars 2011

Autarky is dead

Seth Godin l'applique au milieu des affaires.
Je crois qu'il est encore plus urgent d'en prendre conscience au niveau social.

" Self sufficiency appears to be a worthy goal.
But it's now impossible if you want to actually get anything done.
All our productivity, leverage and insight comes from being part of a community.
Not apart from it.
The goal is to figure out how to become more dependent, not less "

- Seth Godin -