samedi 30 avril 2016

Dans trois, deux, un... ça roule

Kerouac en poche, Fortin dans les oreilles, je regarde défiler les brindilles dorées en périphérie de ce qui fut jadis le projet d'une nation (et de ses quelques 15 000 poussières asiatiques) : l'imposant chemin de fer du Canadien Pacifique.

Après avoir cassé les oreilles de mes amis et collègues pendant quatre mois, c'est aujourd'hui que le futur prend son envol.  Je troque le Saint-Laurent pour le Pacifique à coup de 80 km à l'heure.  Faites le calcul : dans 84 heures, j'atteindrai l'autre rive, 1ère étape de mon (court) périple sur la côte Ouest.

Lorsqu'il est question de voyage, comme plusieurs d'entre vous sans doute, je privilégie toujours les ailleurs éloignés à ceux de la porte d'à côté.  L'appel de l'exotisme, je présume. Cette fois-ci, l'appel du pays l'a emporté.

Ce sera un voyage de l'intérieur, au sens propre et figuré puisque mené en solo.

Un voyage de circonstances aussi, né de l'alignement du hasard et de conditions favorables.

Mais surtout, le bon voyage au bon moment.

Sans surprise, la faune qui voyage par voie ferrée est assez homogène, comme en témoigne les amas de ouates blanches qui surplombent ici et là le "lounge" de Toronto.  La meilleure astuce pour changer de paysage à l'occasion ? Opter pour le dernier service au souper, celui de 20:30.

Embarquement imminent chers amis
À tout bientôt

1 commentaire:

  1. Que ce voyage en solo te fasse grand bien et reviens-nous avec plein d'histoire à nous raconter. Te lire est un plaisir à renouveler sans cesse. France xx

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