lundi 8 août 2011

Maggie et Ken

Pour hier, merci mon ami
Festin de réflexions improvisées
Plats bien chauds
Idées fraîches nées sur des étendues verdoyantes
Euphories intellectuelles cueillies au marché des jours perturbés
Envie fracassante d'une tête sur le mur
Pour qu'enfin sonne le glas des éveils vivifiants

On poursuit

Palissade de brins oscillants
Terre d'accueil de nos atterrissages créatifs
Inspiration à l'horizontal
Ascension du regard vers le bleu
La collision est inévitable, enivrante
Perte de repères sur fond de Maggie
Paroles télégraphiques
Discrètes
À deux pas de la rumeur intime des cordes grattées

Choix édifiant que cette envie soudaine en lieu et place d'une soirée en conserve
"Manger du spaghetti n'aura jamais été aussi peu banal"
A-t-il soudainement lancé
Étoile filante attrapée au passage
Tous les prétextes sont bons pour se propulser dans l'univers de la création
Bocaux alignés
Idées compartimentées
Éclosion en continu
Résultat d'une incongruité émotive
L'implosion est personnelle
Livrée à froid, délivrée du froid
Croissance latérale
Rien à voir avec la psycho-pop bon marché
Yeux écarquillés dans l'attente
Assassin est notre auto-jugement
Pourtant
Il ne vient pas cette fois-ci

Plaisir coupable que de consommer le dernier recueil de poésie de Maggie Roussel.
"Les Occidentales"
J'ai décidé de vous en épargner la critique, optant plutôt pour un exercice de style à son image qui, entendons-nous, n'est en rien aussi maîtrisé que les pages de l'auteur original. Pour le simple plaisir d'exercer le verbe couché. Inspiration tirée d'une charmante soirée en plein air avec mon incubateur d'idées et le moulin des nonnes.

Extraits véritables

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