dimanche 22 mars 2009

Kubrick, un grand maître

Ceux qui me connaissent bien savent à quel point j’ai une admiration sans borne pour le travail de Stanley Kubrick. Je suis tombée ce soir par hasard sur un documentaire tourné deux ans après la mort de ce grand réalisateur : A life in pictures (2001)

Personnage absolument fascinant, passionné de photographie et redoutable joueur d’échecs. Aux dires des intervenants que l’on rencontre tout au long du documentaire, Kubrick abordait la vie et surtout son travail de réalisateur, exactement comme un stratège aux échecs le ferait. D’une intelligence hors du commun, ses paris cinématographiques pouvaient paraître risqués, mais il y avait derrière chacune de ses actions une logique longuement mûrie… chaque image, chaque ligne de texte étaient méticuleusement pensées… d’où la raison pour laquelle il s’écoulait tant d’années entre chacun de ses films.

Je pourrais enchaîner ainsi pendant « mult » paragraphes traitant de l’aspect viscéral que revêtait la musique dans les films de Kubrick ou sa grande maîtrise de la réalisation et de l’image, mais je vous laisse le soin de mettre la main sur ce documentaire ou encore de consulter The Kubrick Site qui regroupe une grande variété de critiques et d’analyses publiées sur ses œuvres au cours des années.

Chose certaine, les films de Kubrick répondent à un des critères du philosophe David Hume : Ils ont traversé le temps comme très peu d’œuvres cinématographiques peuvent se vanter de l’avoir fait.

À découvrir ou à redécouvrir


Note technique fort intéressante pour ceux qui connaissent bien la photographie, le film "Barry Lyndon" a été tourné entre autre avec une lentille Zeiss ayant une focale de 0.7 ! Pouvez-vous imaginer l'absence de profondeur de champ...

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