samedi 4 avril 2009

Comment retracer le groupe sanguin de peuples anciens

Certains d’entre vous ont sans doute déjà entendu parler de l’alimentation selon votre groupe sanguin. Une collègue de travail ontarienne me faisait il y a quelques semaines les louanges de ce régime d’alimentation. Après avoir fait quelques recherches pour en connaître les vertus et principes, j’ai découvert que mon groupe sanguin (A négatif, qui soit dit en passant est un groupe rare) est apparu quelque part en Asie ou au Moyen-Orient entre 25 000 et 15 000 ans avant notre ère… ce qui correspond à la période où il y eut le développement de l’agriculture permettant ainsi l’établissement des communautés sédentaires et des habitats permanents. En bref, si je décide de suivre à la lettre ce régime, je devrais consommer de manière très restreinte de la viande… hummm I don’t think so !

En discutant avec Sébastien slash «celui qui cherche de manière permanente une explication pour tout» :o), il m’a demandé comment on pouvait arriver à reconstituer le groupe sanguin d’une population ayant vécue à une époque si lointaine de nous. Bonne question.

Je me suis donc mise à chercher.


La réponse à cette question est la paléosérologie, c’est-à-dire l’étude du sang ancien. En bref, il est possible de dresser la carte de la répartition des groupes sanguins au sein d’un peuple antique en étudiant les restes humains exhumés. Pour les intéressés, vous pouvez consulter un exemple d’étude sur des tissus anciens d’égyptiens, issue d’une revue scientifique, Persée.

Sujet très à propos alors que l’on traite de « la grande révolution de l’alimentation » dans une série documentaire présentée à Radio-Canada.

1 commentaire:

  1. Je ne le connaît pas lui, mais j'en connaît un, Sébastien, humble et discret, une perle O+.

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