dimanche 4 septembre 2011
Arts gravitationnels
lundi 8 août 2011
Maggie et Ken
dimanche 19 juin 2011
Rien de plus nécessaire que le souffle - prologue
Je m’appelle Fanchon
Je fais partie du 33e régiment.
J’y suis depuis peu, errant le jour dans les couloirs aseptisés de la nécessité, et le soir dans les tranchées tantôt jouissives, tantôt obsessives de l’instabilité. Mes quartiers n’ont rien des lits douillets connus jadis, des provinces insouciantes où je posais le pied avec confiance. Ici le sol s’émeut avec véhémence. Le territoire offre un visage renouvelé chaque matin où les parcelles mouvantes de terre mouillée donnent naissance à des îlots porteurs de voix atmosphériques. Les compatriotes s’y plaisent. Compréhensible. Ils y ont posés leurs uniformes et leurs ballots bien avant moi. Ce sont des habitués de ces inhospitalières contrées. Ils ont appris à inspirer l’appréhension et à en expirer la tension, car ici, rien n'est plus nécessaire que le souffle. Respirer, c’est tenter de définir les contours insaisissables des mystères qui se terrent en silence, qui vous balancent sans avertissement des grenades à la figure, des éclats brillants d’incertitude qui vous tuent et vous ressuscitent tout à la fois. Respirer, c’est regarder son ennemi droit dans les yeux.
dimanche 5 juin 2011
Éloge de l'amour
dimanche 29 mai 2011
Contenant en l'honneur de contenu
Pourquoi ? C'est une question de feeling (à entendre au sens musical si ça vous chante :o)
Celle de Rio, d'influence portugaise bien évidemment
Celle de Dublin, devant laquelle je suis passée il y a plus de 14 ans.
Ce reportage m’a aussi permis d’apprendre un nouveau mot : rhombicuboctaèdre
samedi 30 avril 2011
Chronique brésilienne, la fin
La dernière étape de mon périple : Lençois. Un village niché dans le Parc du Chiapada Diamanta. Admirablement bien conservé, habité d’une âme paisible. Le pas est lent, l’air empli de douceur. Un village qui a atteint ses années de maturité, et qui aujourd’hui profite de sa retraite au soleil, au pied des montagnes. Lençois a appris à faire don de soi sans attendre en retour. J’en garde un souvenir bien chaud. Des paysages de roc et de verdure qui me réconcilient avec mon escapade plus ou moins réussie à Morro de Sao Paulo. Confirmation de ma prédisposition naturelle à la nature élevante plutôt qu’aquatique. Lençois, c’est aussi le lieu de ma rencontre avec Moreno, un Brésilien originaire de Natale dans le nord du Brésil. Plaisir inégalé que de partager une journée d’excursion en sa compagnie, dans l’unilinguisme parfois cocasse du Portuglais. Je confie à Moreno que le Brésil m’a beaucoup touchée, émue, que j’y laisse un fragment de mon cœur. Il me dit que si c’est le cas, l’inverse est tout aussi proportionnel. « Si tu quittes avec le Brésil dans ton cœur, c’est qu’il te garde dans le sien, lui aussi ».
Lençois, ce fut aussi une soirée de capoeira. Une roda formée de bambins capoeristes en devenir et de leurs professeurs, joueurs accomplis et inspirants. Agilité d’hommes baraqués, beaux dans leur aisance et leur force. Les Brésiliens sont beaux, très beaux. Dans leur attitude. D’une charmante désinvolture qui offre désarmante proximité et humour. Leur gestuelle incarnée, la vélocité que prend leurs mots à mesure qu’ils avancent dans votre espace, qu’ils se fondent en vous, les yeux emplis de sincérité, invitant au plaisir d’interminables après-midis de discussion. Des entretiens qui à la manière des chansons brésiliennes, prennent possession de votre cœur l’espace d’un instant pour ne plus jamais le quitter. On a envie de les remercier pour le cadeau qu’ils nous offrent. Mais si on les remerciait, ils ne comprendraient sans doute pas puisque pour eux, c’est si naturel d’être ainsi. C’est un peu comme remercier quelqu’un d’être ce qu’il est. La différence et l’exception est dans l’œil de celui qui regarde et non de celui qui offre.
C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai remis les pieds en terre natale. Mais aussi avec un sentiment de chance inouïe. Assise sur mon balcon cet après-midi, j’observe l’interaction humaine. Les poignées de main sont franches, mais distantes. C’est calme, peu d’enfants dans la rue… Je cherche les regards des passants, ne serait-ce que pour offrir un hochement de tête, un salut de la main, quelques mots partagés, mais nada. Aucun coq ne m’a réveillée ce matin, je n’ai pas entendu d’interminables suites cacophoniques, gracieuseté des automobilistes Brésiliens. Cette réconfortante trame sonore qui en était venue à faire partie de la symphonie matinale qui accompagnait chaque levée de soleil à Salvador, partie de mon éveil à la beauté brésilienne.
lundi 25 avril 2011
Chronique brésilienne en périphérie de Salvador
Escapade à Morro de Sao Paulo pour fêter le ti-Jésus. Je trouve une petite pousada, une des seules qui a encore quelques chambres de libre en ce weekend férié. L’une des propriétaires me dit qu’elle est à Salvador. Elle me propose de faire le chemin avec elle. Une route qu’elle dit utilisée par les locaux uniquement, dont le prorata temps-coût est apparemment beaucoup plus avantageux que le traditionnel catamaran qui vous fait vomir vos entrailles (sans blague). Pourquoi pas ? On apprécie l’effort de l’hôte pour son invité. Exubérante et très loquace Zulima, originaire d’Espagne, me tient compagnie. C’est bien mais j’ai besoin d’un peu d’espace et de silence. Je lui fais comprendre gentiment. Après 5 heures (qui ne devaient qu’en être 2 selon ses dires), nous sommes sur le point de mettre pied sur l’île. Bon, le paradis m’attend à ce qu’on m’a dit. J’inspire donc et je laisse filer ce que je sens être l’émergence d’une certaine impatience.
Le paradis ????? Pas pour bibi. On repassera. Morro, c’est un joli cliché, une carte postale qu’on enverrait à maman. Sans plus. Sans compter l’appétit soutenu et la préférence de nos amis moustiques pour la cuisine fusion, celle des « estrangeiros ». Le terroir, ils n’en ont rien à foutre eux. Hence, je serai leur plat de résistance durant mon séjour. Je vous laisse imaginer les effets désastreux que ce festin a laissés.
Je rencontre 2 danoises d’une cinquantaine d’années au souper. Froidement sympathiques, stoïques et blondes bien évidemment. Tout est dans la mesure, la retenue, le bâton fraie son chemin jusque dans le cou. Dur, dur d’être danoise. Nous discutons de tout sauf de nos professions respectives. Nos impressions sur le Brésil, la croissance économique du pays et ses effets pervers, nos passions, nos dernières lectures.
L’une d’elle, Britta (pas pu m’empêcher d’avoir l’image d’un pichet d’eau limpide et inodore quand elle m’a dévoilée son nom) a un drôle de passe-temps. Elle collectionne les histoires d’amour, les vraies, les drames politico-amoureux, ceux que l’on pleure à l’échelle internationale. Sérieusement burlesque son affaire. Elle m’en raconte quelques-unes. Je la complimente. Ses histoires, elle les raconte bien. Elle me dit que c’est l’amour qui l’a guidée jusqu’à cette habileté. ”If you want your lover to maintain his interest in you, you need to be a good storyteller. Otherwise, he’ll go away”. Hmmm, ça m’évoque l’histoire de Karen Blixen, romancée par Pollack dans Out of Africa. The Ennglish Patient aussi. Et The Cook, the Thief, his Wife and her Lover. La littérature nous a donné à goûter les plus belles histoires d’amour. En retour, nous lui assurons une place de choix au sommet de la hiérarchie amoureuse. Mise en abîme à sa plus simple expression. L’éveil de la sensibilité à l’autre par les mots. Des ébats amoureux discursifs qui naissent et s’échouent sur la grève narrative.
Nous continuons notre conversation sur la plage, à demi-mots, à mesure que la nuit brésilienne enveloppe les confidences d’étrangères outre-mer.
jeudi 21 avril 2011
Chronique brésilienne à saveur mystique
Cette semaine, plusieurs visites au Pelourinho, un haut-lieu de l’histoire bahianaise, le quartier le plus connu de Salvador classé patrimoine mondial par l’UNESCO. Un quartier aussi urbain qu’historique de par la faune qui l’habite et les bâtiments qui le composent. Ici, les enfants-mendiants vous harcèlent par dizaine, tirant sur vos vêtements, espérant obtenir votre faveur, les capoeristes quittent leur roda pour venir vous serrer la main, et les autres, les nègres ambulants, s’approprient l’espace publique, les porches d’église. C’est aussi des façades arc-en-ciel pâlies par le temps, le soleil et les pleurs qui ont sévi et qui continue de sévir aujourd’hui. Elle ne s’oublie pas l’histoire ici. Elle est partout. En chair et en os, en image et en matière brute. Et que dire des églises. Splendeur déconcertante et inhabituelle. Les visages d’anges sculptés dans la pierre noircie ont un je-ne-sais-quoi de bestial, vociférant leur amertume après avoir trébuché dans la violence et la peur. Beauté dans l’adversité qui impose l’immobilité au passant. Les intérieurs, baroques essentiellement, ont en commun ce qu’on appelle des azulejos, des mosaïques de carrelage mural peint à la main, presqu’uniquement en bleu et blanc. Hasardeuse chance. La veille, j’avais amorcé ma lecture de « Images du nordeste mystique en noir et blanc » de Roger Bastide, un reportage littéraire à la sauce anthropologique traitant des traditions religieuses brésiliennes. Il y explique l’art de l’azujelaria tel qu’exploité au Brésil avec l’arrivée des portugais et des esclaves africains. Bastide est un conteur d’un naturel déconcertant et poétique, à la plume si finement aiguisée qu’elle tatoue ses mots sur votre cœur tuméfié. C’est beau, tellement beau. Le premier chapitre m’a laissée sans voix.
Presque failli assister à un candomblé cette semaine. Heureusement, en discutant avec des locaux, on m’a informée que ce n’était que poudre aux yeux, simulacre théâtral pour les touristes avec un grand T qui s’en remettent corps et poches à des agences suffisamment rusées pour en profiter. Selon les règles qui prévalent dans les religions afro-brésiliennes, aucun candomblé ne peut se pratiquer au cours de la semaine sainte précédent Pâques. Spectacle religieux à l’odeur âcre, monté de toute pièce. J’attends donc la venue des prochains jours pour me dénicher un candomblé dans toute sa splendeur et sa véracité.
L’automne de Salvador et l’hiver de Vivaldi m’accompagnent ce soir. De toutes les saisons bahianaises, c’est l’automne qui entraîne le plus de nostalgie chez les Brésiliens me dit-on. La pluie s’installe comme un mal nécessaire, comme une chanson triste. Le ciel vous tombe sur la tête à grands torrents comme aujourd’hui. Mais pourquoi donc vous parler de cela ? Peut-être parce que comme dirait Jeunet, c’est l’angoisse du temps qui passe qui nous fait tant parler du temps qu’il fait. Le sablier a déjà franchi la médiane pour moi ici… et j’en soupire.
dimanche 17 avril 2011
Chronique brésilienne, la suite
En discutant avec ma famille adoptive, j’ai réalisé à quel point elle n’a rien à voir avec la pauvreté que je côtoie dans la rue. Foutrement aisée. Lui, Magno, un propriétaire de banque. Elle, Gisele, bibliothécaire au Musée d’art moderne de Bahia. Avec eux vivent leur fille, pratiquement inexistante, la grand-mère (qui, note à part, du haut de ses 4 pieds était fière de lever son gilet à 2 pouces de ma face l’autre jour pour me montrer son nouveau pacemaker… Ta bom Ta bom… ça surprend sur le coup) et la dona-dont-je-ne-sais-pas-le-nom, une fidèle femme à tout faire qui oeuvre dans cette demeure depuis plus de 15 ans. Discrète et souriante. Et comme je me découvre souvent une curiosité pour les personnages d’arrière-scène, les oubliés qui très souvent font que ça roule rond et pas carré, je lui fais la conversation le matin à mesure que j’engouffre les festins matinaux qu’elle me prépare. Elle concocte de ces déjeuners la dona, ouaahhh ! Fruits frais, beignets locaux, gâteau moelleux au beurre et chocolat, fromage, œufs, petits pains, tourte au poulet et j’en passe. Je tente d’aligner quelques mots en portugais en sa compagnie, ma façon très personnelle de la remercier pour le réconfort gustatif apporté par ses plateaux fraîchement sortis du four chaque matin. Langue fourchue et assimilation ardue en cette première semaine. Nao fàcil portugese. Mais j’ai trouvé quelques trucs pour m’octroyer un répit. Exemplo. Lorsque mon cerveau a besoin de mâcher les mots légèrement plus longtemps, je prends une gargantuesque bouchée à même les denrées de mon assiette. Exercice de visualisation lecteurs… c’est bon ? Ok on poursuit. Mon p’tit dej a le dos large. Nourrir la panse et l’esprit. Énergie alimentaire comme moteur de réflexion. Les papilles sécrètent fort. Eu penso, Eu penso.
Qui aurait cru qu’en venant à Salvador, c’est à la rencontre de Rodin et de quelques-unes de ces sculptures que je viendrais. Un travail de titan complexe et incarné, à l’image de l’anatomie humaine. Un raffinement qui dépasse l’entendement. Une pièce a retenu mon attention : Le sculpteur et sa muse, une représentation iconographique de cette relation fusionnelle qui unit le créateur et son inspiration dans sa forme terrestre. Une expo présentée au Palais des Arts de Graça, un véritable « palais » aux influences architecturales jésuites et à la peau couleur de lait. Je glisserai un mot sur comment nous sommes y sommes arrivés : Oito pessoas no taxi. 2 dans le coffre arrière, 4 sur la banquette et 2 sur le siège avant. Je venais tout juste de faire la connaissance d’Eva, une étudiante suédoise de la classe d’à côté et une heure plus tard, j’étais assise sur ses genoux, la tête dans l’windshield. C’est ce qu’on appelle devenir rapidement up close & personal.
Je glisserai également un mot sur ma visite chez un joaillier privé. Les gisements s’exploitent par centaine dans l’état de Bahia et l’extraction des pierres précieuses est une industrie montante extrêmement lucrative au Brésil. Résultat : les prix sont plus qu’abordables et l’histoire du commerçant passionné qui nous reçoit digne d’écoute.
Plusieurs mots sur ma soirée en compagnie de Lamine, Moema et Milo. Moema et Milo, frère et sœur dont la mère est une réputée artiste octogénaire de Bahia, possèdent un appartement cossu qui arrache des « oh !» et des « ah !». 3 cuisines, de l’art mur à mur, des bouquins par centaine et une vue étoilée en cette nuit naissante. Au diable les armoires de cuisine. Ici c’est des walk-ins de vaisselles en porcelaine. Tout ça dans le quartier bohémien de Rio Vermelho où nous avons mangé de la Moqueca préparée par Milo. Profession : cuisinier.
Non mais tsé, t’es bourgeoise ou tu l’es pas !
C'est ainsi que la journée a débuté. Les nuages et le soleil se disputent l’azur pendant que mes orteils se délient à Praia do Farol da Barra. Até logo.
jeudi 14 avril 2011
Chronique brésilienne
Mais on opte pour une alternative issue des mœurs brésiliennes. On lui envoie notre plus beau "thumbs up" et tout bêtement, il se métamorphose en chauffeur-peluche.
lundi 4 avril 2011
Par un après-midi ensoleillé
jeudi 31 mars 2011
Réflexions sur le péché, la souffrance, l'espérance et le vrai chemin
Sur recommandation d’un ami, j’ai ajouté à mes modestes rayons littéraires une œuvre de Kafka, souvent oubliée, négligée, ou tout simplement non-citée lorsque vient le temps d’aborder le grand Franz sur les bancs d’école. Pourquoi ? Probablement parce qu’il appartient à cette catégorie de livres qualifiée de recueil, de compilation, pour dire plus contemporain et juvénile. Des écrits inspirés et issus de sombres moments d’illuminations qui à la manière des idées qui frappent notre esprit de manière brève et précise, se doivent d’être mises sur papier au moment où elles émergent… car il est fort à parier qu’elles ne rejailliront pas. Des étoiles filantes.
C’est donc à la lecture de pages étoilées que Kafka nous convie. De courts textes, pas plus de quelques lignes, des pensées qui ressemblent à des pierres que l’on poserait au sol pour tracer son chemin, ou le retrouver si l’on s’en écarte. Les pages invitent à une lecture parcimonieuse, à petites doses, suscitant plutôt la retenue contemplative que la gourmandise. Il m’est arrivée à plusieurs reprises de volontairement laissé passer quelques wagons de métro au temps où je lisais ce livre, simplement pour accueillir la réflexion, la laisser prendre toute la place, intellectuellement et physiquement, dans l’immobilité.
Remercions son ami et éditeur Max Brod d’avoir fait fi des dernières instructions de Kafka, qui avait explicitement demandé à ce que tous ses écrits non-publiés (notamment ceux-ci) ne le soient jamais. Il ne voulait pas en faire offrande à la littérature, voulait qu’ils soient brûlés. Pour ceux qui l’ignoreraient, Kafka était un homme complexe qui jetait un regard plus que sévère sur son œuvre. Difficile pour nous aujourd’hui de le comprendre tant il est une figure marquante de la littérature. Et c’est tout justement sur cet angle que la préface porte un regard.
« Le grand théâtre Kafka, le succès de sa littérature n’existerait pas sans ses sombres coulisses, tous ces petits cahiers où l’homme aux yeux profonds, avec les moyens du bord, trois fois rien, lui-même, bricolait chaque jour ces étonnantes créatures qu’il allait lancer sur la piste, en pleine lumière. C’est là qu’il reste, lui, avec ses grands tourments d’âme dans sa pénombre; il y règne, seul à jamais. Ne faisons pas mine de le comprendre. Nous, le néant n’est pas notre élément. Tâchons déjà de le lire, avec admiration et gratitude. »
C'est donc ce que j'ai fait avec humilité
dimanche 20 mars 2011
Comic Life
samedi 19 mars 2011
Un loup aux mille facettes
dimanche 6 mars 2011
Autarky is dead
But it's now impossible if you want to actually get anything done.
All our productivity, leverage and insight comes from being part of a community.
Not apart from it.
The goal is to figure out how to become more dependent, not less "
dimanche 27 février 2011
Diego Piccinni da Todi & Sylvain Bouthillette
jeudi 17 février 2011
Kali Yuga, l'âge de fer
Selon la cosmogonie hindoue, nous vivons actuellement dans le quatrième et dernier âge du cycle des Yugas. L’espace-temps le plus court, qui contrairement aux 3 Yugas précédents se définit par une souffrance incessante où l’on assiste à l’émergence de tous les vices et à la dégénérescence spirituelle.
Plus aucune attention n'est portée au dharma.
Des 4 piliers qui normalement le soutiennent, il n'en subsiste qu'un : la vérité
Elle se tient là, béate devant nous, sans espoir de fuite ou de métamorphose, portée au grand jour dans toute sa laideur.
Nous vivons dans le Kali Yuga, l'âge de fer, celui qui s'effrite de tout son sens, qui n'a plus l'essence pour recouvrir les plaies ouvertes.
J’ai eu la chance d’assister à un magnifique satsang samedi soir dernier, dans le décor pur et paisible de l’ashram de Val-David.
Pourquoi chantons-nous à l’occasion d’un satsang ?
C'est la tradition. On chante, car on croit.
Mais qu'arrive-t-il lorsque les mots n'ont aucune signification pour nous ?
Qu'il s'agisse de la barrière linguistique ou du doute face à ces croyances, à cette philosophie ?
Pourquoi les chantons-nous tout de même avec autant de conviction ?
Simplement parce que ces mots, que nous entonnons avec un peu plus d'ardeur à chaque refrain qui inlassablement se répète, c'est une énergie brute, notre énergie, notre voix qui fonce de plein fouet dans la résistance de ce monde.
dimanche 6 février 2011
Sur l'écriture
lundi 31 janvier 2011
Club Social
vendredi 14 janvier 2011
The Domino Project
mercredi 12 janvier 2011
Carnaval déluré
Tous des Monstres from Tous Des Monstres on Vimeo.